Si vous lisez ces lignes, c’est probablement que le métier de chauffeur VTC vous attire. Un chauffeur VTC «Véhicule de Tourisme avec Chauffeur», ou chauffeur privé, offre les mêmes services qu’un chauffeur de taxi. Si bien qu’il n’est pas toujours simple d’en saisir les spécificités.
Et pourtant, les différences entre ces deux métiers sont réelles et non sans conséquence sur l’activité (formation, conditions d’exercice, véhicule, etc.). C’est pourquoi il est important de bien comprendre ces subtilités avant de démarrer son activité de VTC.
Néanmoins, nous vous rassurons, les modalités pour devenir chauffeur VTC demeurent plus légères qu’un chauffeur de taxi. Faisons le point ensemble.
Les différences entre VTC et taxi au niveau de l’activité
Contrairement au taxi, le chauffeur VTC n’a pas le droit de circuler et de stationner sur la voie publique afin de trouver ces clients. C’est d’ailleurs pour cela que son véhicule ne doit pas comporter de signe distinctif, comme le lumignon sur le toit d’un taxi.
Le chauffeur VTC ne peut donc prendre en charge que les clients qui ont préalablement réservé leur course (en ligne, via une application ou une plateforme, etc.). Il doit donc pouvoir présenter un justificatif de réservation en cas de contrôle.
Généralement, les VTC proposent un niveau de service et de confort plus important, car le chauffeur propose ce qu’il souhaite (bouteille d’eau à disposition des clients, magazines, etc.). Légalement, la voiture doit comporter 4 à 9 places, ce qui leur permet de prendre plus de clients qu’un chauffeur de taxi, dont le véhicule est limité à 8 places maximum.
Néanmoins, cet inconvénient est atténué par le fait que le chauffeur de taxi à l’autorisation d’utiliser les voies de circulation pour bus et taxis, alors que le chauffeur VTC doit respecter les mêmes règles que les autres conducteurs.
Dernier point important : le chauffeur VTC définit ses tarifs en toute liberté, ce qui n’est pas le cas des chauffeurs de taxi. Les tarifs sont réglementés et fixés chaque année par arrêté préfectoral. Ils dépendent de la distance parcourue et de la durée du trajet.
Les différences entre chauffeur de taxi et VTC au niveau de l’accès au métier
Les conditions d’accès au métier de chauffeur de taxi sont plus strictes :
- possession du permis B et examen de passage pour le chauffeur de taxi, le permis B et une formation de 250 heures pour le VTC ;
- soumission à un examen médical et obligation d’avoir un casier judiciaire vierge pour certains délits pour les deux métiers ;
- formation de 16 heures tous les 5 ans obligatoire pour le chauffeur de taxi, contre 7 heures de formation tous les 5 ans pour le VTC ;
- coûts d’entrée élevés pour la licence de chauffeur de taxi (jusqu’à 230 000 euros à Paris par exemple) alors que le chauffeur VTC paie uniquement les frais d’immatriculation (170 euros tous les 5 ans).
Voilà donc un premier aperçu des principales différences entre le chauffeur de taxi et VTC à connaître avant de se lancer dans l’aventure de chauffeur privé.
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